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Las Ondas Marteles

L’histoire de Las Ondas Marteles est celle d’un triangle entre Cuba, le Mexique et Paris. En 1998 Seb Martel se rend à Cuba et, quasiment au même moment son frère, Nicolaï, découvre le Mexique. De retour à Paris, les deux musiciens s’avouent chacun leur coup de foudre pour le boléro, cette musique née à Cuba à la fin du XIXème siècle et qui s’est ensuite répandue en Amérique latine, particulièrement au Mexique et à Porto Rico.
Ce nouvel atome crochu donne lieu à des spectacles qui font leur premières armes dans un petit resto de Montmartre. Quand à ce duo voix guitare, se joint la contrebassiste d’origine espagnole Sarah Murcia, Las Ondas sont formées et entreprennent de créer un album entièrement dédié à un mystérieux personnage Cubain, Miguel Angel.
Ce poète et sculpteur a en effet offert quelques unes de ses compositions à l’occasion de chaleureuses rencontres avec Sebastien Martel à Cuba. Après sa mort, le trio lui dédie Y despuès de todo, leur premier opus sur lequel gravite le here violoncelle de Vincent Segal, la trompette d’Ibrahim Maalouf et des bribes chantées de Miguel Angel.

Cinq ans plus tard, Las Ondas livre On da rocks un album d’un autre genre qui laisse s’exprimer les fibres post new-wave avec lesquelles Seb Martel et Sarah Murcia ont grandi. Cordes sensibles, ambiance tout soul, musiques tragiquement actuelles, subtil parfum d’ambiguïté et de naïveté, de légèreté et de sentiments partagés, quelque part entre le parquet des pistes de danse et le lustre des saloons décatis. Entre le Deep South et le Far West. « Que des sudistes, on ne voulait pas s’éloigner trop de Cuba ! »…

 

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